Trouver le confort : un cheminement continu

Celia Spenard-Ko dans son appartement parisien avec le Chandail à capuchon GoodeeNoir, grandeur petite.

Goodee Présente

Trouver le confort : un cheminement continu

La photographe Celia Spenard-Ko explore l'idée de confort et d'inconfort et montre comment le sweat à capuche Goodee est un compagnon idéal dans les périodes de changement.

Paroles et photographies de Celia Spenard-Ko

Goodee Présente

Trouver le confort : un cheminement continu

Texte et photographie par Celia Spenard-Ko

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Celia Spenard-Ko dans son appartement parisien avec le Chandail à capuchon GoodeeNoir, grandeur petite.

L'austérité des pièces est peut-être en partie responsable du froid supplémentaire ressenti dans mon appartement en février dernier. Ma mère et moi avions presque transformé l'emballage en un jeu : chaque semaine, je me retrouvais avec moins de choses et plus de vide. À la fin, mon lit et mon fauteuil Jean Gillon Jangada étaient deux îles dans une mer de planches flottantes et nues. Encore quelques jours et je serai à Paris, parce qu'à trente-trois ans, j'avais fait le grand écart : j'avais mis fin à un mariage, obtenu un visa français, résilié tous mes contrats à long terme à Montréal et emménagé avec mon nouveau petit ami qui vivait sur un autre continent.

À l'appartement, mes choix vestimentaires se portaient sur un uniforme quotidien fait de denim, de t-shirts blancs et de molleton. J'avais deux chandails à capuchon Goodee en rotation. Ils étaient chauds, exceptionnellement doux, ils étaient tout ce que ma situation actuelle n'était pas : confortables. Le sentiment de sécurité qu'ils m'ont procuré durant ces derniers jours dans ma ville natale au goût si amer est quelque chose que je n'ai réalisé qu'avec le recul.

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Celia sur son balcon à Paris portant Chandail à capuchon GoodeeDusty Rose, grandeur petite

Nous meublons nos maisons avec ce qui nous apporte joie, inspiration, sécurité, confort et avec ce qui reflète ce que nous sommes. Nos vêtements ne sont pas seulement une extension de nous-mêmes, mais de cet univers que nous avons créé. Pendant une période très incertaine, quand mon domicile ne me semblait pas être mon chez-moi, j'ai eu tendance à graviter vers les chandails à capuchon de Goodee, parce qu'eux m'apportaient cette sensation rassurante. Ils constituaient une barrière confortable, une armure des plus inoffensives, qui me protégeait de l'inconnu. Je suppose que c'est ça le truc avec l'inconnu. Tout ce qu'il faut, c'est un changement de perspective. De menace il se transforme alors en opportunité ou bien en vacances forcées, impromptues, pour cause de COVID-19, mais je m'écarte du sujet.

Cela fait maintenant huit mois que je suis à Paris, que je prends un nouveau départ, et aussi difficile que ce changement ait pu être, je ne l'ai jamais regretté. Cette expérience m'a plutôt fait réfléchir à la relation entre l'inconfort et l'épanouissement personnel. Comme l'année 2020 n'a pas manqué de situations inconfortables, je voulais aller à la rencontre d'autres membres de ma nouvelle communauté et voir comment ils ont géré les situations difficiles, ce qui les a aidés à s'en sortir et ce qu'ils ont découvert au bout du compte.

Nous meublons nos maisons avec ce qui nous apporte joie, inspiration, sécurité, confort et avec ce qui reflète qui nous sommes. Nos vêtements ne sont pas seulement une extension de nous-mêmes, mais aussi de cet univers que nous avons créé.

Quant à moi, je me sens enfin chez moi, surtout grâce aux liens que j'ai tissés ici. Je me rends compte à quel point un solide réseau de soutien contribue au confort, ce que j'ai toujours su, mais qui est encore renforcé aujourd'hui par le fait de devoir repartir de zéro. Il y a tellement de gens que je rencontre avec qui je peux établir une vraie connection et m'identifier presque immédiatement. C'est peut-être parce que je suis devenue plus franche au fil des ans, mais il semble que tout le monde l'est devenu aussi. Je suis à Paris depuis peu mais Laure et David font partie des nombreuses personnes que j'ai rencontrées qui se sont montrées extrêmement généreuses de leur temps et de leur gentillesse. Le genre de personnes qui vous redonnent confiance pour construire de nouvelles relations plus tard dans la vie.

Laure Messiah

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Laure au café Le temps des cerises à Paris, avant le re-confinement, portant Chandail à capuchon Goodee en bleu égyptien, grandeur petite.

Laure Messiah a grandi à Paris. Elle a vécu à New York pendant cinq ans et est maintenant de retour depuis deux ans. Aussi belles et épanouissantes ces cinq années aient pu être, sa ville lui a manqué. Possédant une longue liste de centres d'intérêt, Laure trouve le moyen de les cultiver tous. Outre son rôle de responsable grand compte pour le collectif de mode parisien Études, elle travaille également à la création de son propre studio et de sa résidence d'artiste, où les gens pourraient partager leurs compétences artisanales, l'activité qu'elle a elle-même choisie étant la céramique. Un jour peut-être, sa passion pour la nourriture et sa terre d'origine, Madagascar, se manifestera sous la forme d'un restaurant malgache, un projet qu'elle rêve de partager avec sa mère.

Qu'est-ce que le confort pour toi ?

Être en bonne santé !

Peux-tu nous parler d'une situation inconfortable que tu as vécue et comment tu l'as gérée ?

Oui. Très récemment, la copropriété de l'immeuble dans lequel j'habite a refusé ma proposition de transformation d'un garage en appartement. La situation a dégénéré en un débat passionné, des voix se sont élevées et tout. J'ai été totalement déstabilisée et j'ai perdu mon sang-froid. Je suis partie au milieu de la réunion sans dire un mot de plus. J'ai eu beaucoup de mal à me calmer par la suite, même si je pratique la méditation et le yoga. Cela aurait dû m'aider !

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Laure, à l'appartement de ses parents, travaille sur ses céramiques dans la salle de bain. Chandail à capuchon GoodeeMulti-Alabaster V2 / A l'extérieur de l'appartement de ses parents à Paris dans le Chandail à capuchon GoodeeBleu égyptien

Les moments d'inconfort te permettent-ils de mieux apprécier les moments de confort ?

C'est certain. Quand ces moments inconfortables sont loin derrière nous et que nous arrivons enfin à cette prise de conscience, c'est là que nous nous sentons vraiment bien. L'un ne pourrait pas exister sans l'autre !

David Las Viegas

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David dans le parc de son quartier à Paris en Chandail à capuchon GoodeeRose poussiéreux, taille Large.

David Las Viegas vit à Paris depuis juin 2014. Avant cela, il avait un studio en banlieue - une petite ville appelée Bussy Saint Georges, à dix minutes du Disneyland parisien. Il a vécu en Belgique, au Canada, aux Etats-Unis et en République du Congo. Le fait d'avoir beaucoup déménagé depuis son plus jeune âge et d'avoir dû recommencer, encore et encore, à se faire de nouveaux amis, une nouvelle vie, l'a conditionné à être plus extraverti. Dans sa jeunesse, devenir footballeur professionnel était un rêve de longue date et, bien que cela n'ait pas été le cas pour David, le sport occupe toujours une place importante dans sa vie. Aujourd'hui, il se concentre davantage sur les voyages, notamment la découverte de lieux particuliers. Entre deux voyages, il partage son temps entre son travail à Vélib', le service de partage de vélos, et Cyclones Magazine, un magazine de culture de rue qu'il a fondé il y a quelques années.

Qu'est-ce que le confort pour toi ?

Le confort, pour moi, c'est être à l'aise dans un vêtement. Ni trop chaud, ni trop froid, et surtout pouvoir se déplacer librement. Je me sens à l'aise quand je ne suis pas physiquement accablé par trop de choses.

Comment perçois-tu l'inconfort : est-ce quelque chose que tu préfères éviter ou le considères-tu comme un tremplin vers autre chose ?

Il faut nécessairement passer par l'inconfort pour vraiment comprendre ce qu'est le confort. Pour moi, l'inconfort est un tremplin.

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David au terrain de sport de la Grange aux Belles portant le Chandail à capuchon Goodee en Bleu égyptien et Dusty Rose, avant le re-confinrment.

Dirais-tu qu'un équilibre entre le confort et l'inconfort est idéal ?

Si je vois cela comme un équilibre entre le confort et le style, je donnerai toujours la priorité au style, car ce n'est que lorsque nous nous sentons bien dans notre peau, et par extension dans nos vêtements, que nous avons vraiment du style.

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